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QUI SOMMES NOUS

La maison d'édition, Les Lettres Mouchetées, a été fondée en 2015 à Pointe-Noire, (République du Congo) par Muriel Troadec, née à Abidjan.

"Lettre mouchetée” est l’autre nom donné au bois d’Amourette, un bois exotique moucheté de noir qui servait autrefois à la fabrication de caractères d’imprimerie en raison de sa résistance.

L'objectif des Lettres Mouchetées : accompagner et soutenir les auteurs congolais, leur offrir une tribune pour raconter l'histoire et conter des histoires, témoigner de leurs expériences, et ainsi contribuer au partage des cultures, à l'enrichissement de la connaissance, à l’éveil des consciences aux réalités de ce monde africain à travers des romans, des récits et des recueils de nouvelles.

Au fil du temps, notre catalogue s'est élargi pour accueillir des auteurs venus d'autres horizons, Burkina Faso, Cameroun... et vers la publication d’essais abordant des thèmes sociétaux, économiques et politiques.

En 2021, nous avons établi une antenne des Lettres Mouchetées en France afin de faciliter  la diffusion de nos ouvrages sur le marché français et européen. Depuis septembre 2023, nos ouvrages sont référencés et distribués par Pollen. 

En 2022, nous avons engagé un partenariat avec la RDC ; cette passerelle littéraire au-dessus du fleuve a été rendue possible grâce à l'implication de notre partenaire à Kinshasa, Marie Sambay Tshibinda. 

Depuis 2023, nous collaborons avec la société de distribution GVG, implantée à Douala, qui distribue nos ouvrages au Cameroun et dans l'espace africain francophone. 

Toutes ces mises en œuvre visent à favoriser la circulation de nos livres dans l'espace francophone en Afrique et en Europe. 

BATEAU

Les Lettres Mouchetées entendent également promouvoir des voix émergentes, de nouveaux courants littéraires, ainsi que les artistes qui illustrent nos publications.

 

Les couvertures réalisées par l'artiste peintre congolais, Guillaume Makani, sont réunies dans la collection Mbongui. Le mbongui symbolise le lieu de convergence pour l'échange et les débats d'idées.

 

Aimé Césaire, puis Léopold Sédar Senghor, ont défini la négritude comme l’ensemble des valeurs culturelles de l’Afrique noire, en un mot : une culture. Des générations d’écrivains ont suivi les traces de ces figures inspirantes, tout en s’adaptant aux évolutions de leur contexte, qu'il s'agisse de périodes de colonisation, d'indépendance, de dictature ou de révolution.

La littérature congolaise – au sein de l’espace littéraire d’Afrique francophone – encore trop méconnue du grand public et de l’Occident.

Trois générations d’écrivains, romanciers, dramaturges et poètes se sont succédées depuis les années 50, parmi lesquels le doyen, Jean Malonga avec entre autres, son Cœur d’Aryenne publié en 1953, qui ouvrit une nouvelle voie en marge du courant classique de la négritude, en passant par Sylvain Bemba, « l’ homme-orchestre » dont les conseils avisés ont aidé bon nombre d’auteurs congolais à s’épanouir dans le cheminement de l’écriture, Jean-Pierre Makouta-Mboukou, (L’homme aux pataugas), Emmanuel Dongala, (Les petits garçons naissent aussi dans les étoiles), Sony Labou Tansi, (L’anté-peuple)… à Alphonse Chardin N'kala, qui déjoue les codes de la littérature avec son dernier roman, Au crépuscule du rêve, en mêlant au récit la rumba des deux rives du fleuve Congo... exercice littéraire inédit.

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